Il est naturel que certaines espèces disparaissent, mais le taux d’extinction augmente considérablement en raison des activités humaines et du changement climatique causé par l’homme.
Environ 1 million d’espèces végétales et animales seraient menacées d’extinction, en partie parce que le réchauffement de la planète se produit si rapidement.
La lutte pour la survie est rendue plus difficile par des menaces supplémentaires liées aux activités humaines, comme la pollution et la déforestation, qui détruisent l’habitat de nombreuses espèces.
Outre les extinctions totales, il est clair qu’à travers le monde, de nombreuses populations diminuent en taille également. Entre 1970 et 2014, la taille de plus de 16 000 populations de vertébrés de 4 000 espèces différentes a diminué de 60% en moyenne.
Il y a quelques causes majeures. Par exemple :
- Les canicules, comme en Australie où 23 000 roussettes sont mortes de l’excès de chaleur en 2018 .
- L’élévation du niveau de la mer réduit la disponibilité des terres. Cela signifie que la nourriture et les lieux de vie pourraient être moins accessibles, réduisant les chances de survie des animaux.
- Les inondations d’eau de mer rendent la terre et l’eau plus salées. Ceci est problématique pour les plantes qui ne sont pas adaptées aux environnements salins, car cela extraie l’eau de leurs cellules, et cause donc leur déshydratation.
L’océan
L’océan joue un rôle important dans le maintien de conditions stables sur Terre en absorbant à la fois la chaleur et le CO₂ de l’atmosphère. Bien que ce tampon puisse être bénéfique pour nous sur la terre ferme, les organismes qui vivent dans l’océan en subissent les conséquences sous l’eau. Examinons un exemple :
Les récifs coralliens abritent des centaines de milliers, voire des millions, d’espèces, ce qui en fait l’un des endroits les plus riches en biodiversité sur Terre .
Les récifs coralliens :
- fournissent un habitat pour un quart de toutes les espèces de poissons.
- protègent les populations humaines contre les inondations et les tempêtes en brisant les vagues.
- fournissent des revenus à au moins 94 pays en attirant des touristes.
Lorsqu’ils sont stressés par l’augmentation de la température, les coraux blanchissent et meurent de faim. C’est ce qu’on appelle le blanchissement des coraux.
Nous avons déjà atteint un réchauffement de 1,0 °C. Les récifs coralliens sont si sensibles que si les températures augmentent de 1,5 °C au-dessus des niveaux pré-industriels, ce réchauffement detruet entraîner la perte de 70 à 90% d’entre eux. Si nous atteignons 2 °C, presque tous les récifs coralliens seront perdus.
La vie marine est également aggravée par un problème que l’on appelle l’acidification de l’océan : lorsque l’océan absorbe le CO₂ que nous rejetons dans l’atmosphère, il devient plus acide. Cela peut interférer avec les réactions chimiques dont dépendent les espèces sous-marines pour survivre.
Que peuvent faire les espèces ?
Pour éviter l’extinction face au changement climatique, de nombreuses espèces n’ont que trois options pour rester en vie.
Être flexibles
Les organismes peuvent adapter leur comportement pour mieux survivre à différentes conditions.
Par exemple, l’inondation des terres par l’eau de mer les rendent très salines, ce qui peut déshydrater les plantes. Les plantes qui s’adaptent pour réguler leurs fluides seront mieux adaptées pour faire face à des inondations plus fréquentes.
Migrer
La migration (déplacement) vers un habitat plus approprié est une façon pour la faune et la flore de réagir. Les espèces migrent généralement vers les pôles (de 17 km par décennie) ou vers les hauteurs (de 11 m par décennie) pour atteindre des températures plus froides.
Évoluer
Sur des échelles temporelles plus longues, des changements peuvent survenir dans l’ADN de l’organisme. Quand des gènes nouveaux et utiles apparaissent chez un individu, ils peuvent se propager dans une population sur plusieurs générations.
Les organismes s’adaptent-ils suffisamment rapidement ?
Malheureusement, il est peu probable que les espèces puissent toutes migrer assez rapidement pour suivre les changements de température prévus.
C’est environ 10 fois plus rapide que ce qu’il a fallu aux espèces pour se déplacer pendant le changement climatique à la fin de la dernière ère glaciaire. De plus, les espèces pourraient manquer d’endroits où migrer si elles rencontrent des obstacles ou atteignent le sommet d’une montagne.
Conclusion
Le changement climatique n’est qu’une des nombreuses menaces importantes qui pèsent sur la faune et la flore de notre planète. La rapidité du réchauffement de la planète pourrait signifier que les espèces ne pourront pas s’adapter ou migrer assez vite pour survivre. Nous devons ralentir le rythme du réchauffement si nous voulons protéger les écosystèmes et les services qu’ils apportent à l’humanité.
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